• Dans les promesses de Monique Brochot aux élections municipales de 2008, il y a une constance. C’est de mettre en avant des promesses sur des sujets où elle n’est pas décisionnaire. Nous l’avons vu avec Mantes Université et l’IUT, mais encore avec la couverture de l’autoroute, nous le verrons avec la piscine, et aujourd’hui, nous le voyons avec l’extension du Lycée professionnel Camille Claudel. Depuis quand les lycées sont sous la coupe des communes ? Non Madame Brochot, les lycées dépendent de la Région ! L’extension du Lycée Camille Claudel a été programmée dans le Programme Prévisionnel d’Investissement 2012/2022 du 21 novembre 2012 en commission permanente du Conseil Régional puis en séance plénière des 22 et 23 novembre 2012. Le lycée aura bien sa capacité augmenté de 300 places dans les années à venir, mais Madame Brochot, vous n’avez eu AUCUNE action sur ce dossier, à aucun moment en Conseil Municipal vous n’avez abordé le sujet, ne serait-ce que pour dire que vous aviez rencontré des représentants du Conseil Régional à ce sujet. Ni aucun autre sujet d’ailleurs !


  • Pour commencer, posons nous la question, que vient faire la « qualification du mobilier urbain » dans la catégorie des promesses « La démocratie locale » ? Pour Monique Brochot, la démocratie locale serait-elle une rubrique fourre-tout dans laquelle on met les promesses que l’on ne sait pas où classer ? Au vu de sa vision de la démocratie locale (elle décide, puis fait une réunion d’information) cela ne serait pas étonnant… Ensuite que veut dire « qualification du mobilier urbain » ? Si c’est faire un appel d’offre auquel le prestataire qui était en place (JCDecaux) ne veut pas donner suite car la durée du contrat proposé est de 12 ans au lieu des 15 ans nécessaire à l‘amortissement de l‘investissement au vu des nombreuses dégradations (et durée moyenne des contrats en France), alors oui, Madame Brochot à bien « qualifié le mobilier urbain » ! Le plus étonnant est que le marché a été remporté par une petite société dont la ville de Mantes-la-Ville est le premier client… La mise en place fût chaotique avec de nombreux retards et les nouveaux abris bus pas toujours fonctionnels (ouvert aux vents et à la pluie). Donc vu le vague entourant la notion de « qualification du mobilier urbain », et des conditions du marché proposé, nous ne pouvons mettre ce « Alors qu’en est-il ? » qu’en orange.


  • Un parc urbain...! Est-ce le titre d'un roman ? Celui d'un film ? Un nom de code ? Ou bien une promesse ? En toute logique, ce devrait être une promesse. Mais qu'est-ce que cela veut dire ? Si c'est la création d'un Parc paysager ou d'un espace vert en milieu urbain, j'espère que Monique Brochot ne s'attribue pas le Parc de la Vallée, celui-ci existait déjà avant son élection ! Si elle souhaitait en créer un nouveau, c'est encore une promesse non tenue. La commune n'a déjà pas les moyens de réparer le mur écroulé du Parc de la Vallée le long de l'avenue du Breuil, alors en créer un nouveau... N'y comptez pas !


  • Lors du "Alors qu'en est-il ?" N° 27, nous nous étions penchés sur la promesse qui figure juste avant celle-ci. Il s'agissait de : "répartition équitable sur le territoire communal des équipements publics avec une antenne administrative par quartier". Une fois de plus cela ressemble fort à un doublon afin de d'étoffer la liste des promesses. C'est astucieux quand celles-ci sont tenues, mais quand elles ne le sont pas, c'est destructeur ! Et celles-ci, alors que l'idée est bonne, ne sont pas tenues...

  • Le danger de faire des promesses dont on n’est pas responsable de leurs réalisations, c’est…. qu’elles ne soient pas tenues ! Une fois encore Monique Brochot en 2008 s’est engagée sur la voie facile des promesses faciles et démagogiques. Certes l’idée est bonne ! Mais pour couvrir l’A13, il faut négocier avec la SANEF (ex SAPN sur notre tronçon) Faire ce genre de promesses, une fois de plus sert uniquement à « noircir » la liste de ce que l’on propose aux Mantevilloises et aux Mantevillois, et si cela n’est pas réalisé, à se défausser en disant « moi je voulais, mais ce sont les autres qui n’ont pas voulu » Ce n’est pas, à Mantes en Mouvement, notre vision de la politique. Ce que nous annonçons, nous le ferons !